Le corps humain est la capacité de s’adapter à son environnement pour faire face aux défis que ce dernier lui oppose, mais également pour utiliser celui-ci pour atteindre ses objectifs, travailler la nature et se maintenir en vie. Si nous tombions malade ou mourions au moindre stress de l’extérieur, il nous serait difficile de parler de guérison. Cette capacité d’adaptation du corps a été acquise au cours de l’évolution, mais elle a ses limites. Tant que les stress, que ce soit les traumatismes physiques, chimiques, émotionnels ou autres, ne dépassent pas notre capacité d’adaptation, nous avons espoir de guérir et de revenir fonctionnels et en santé. Nous considérons alors que nous sommes revenus à la « normale », qui n’est jamais qu’une nouvelle normale à nous dans les circonstances, car elle n’efface pas les traumatismes subis. Malgré notre historique de stress personnel, parler de guérison est possible, car notre capacité d’adaptation est aidée notamment par l’extraordinaire pouvoir de plasticité de notre système nerveux. Grâce à la neuro-plasticité, il est capable de changer de mauvaises habitudes en bonnes habitudes, des mauvaises postures en bonnes postures, des pensées nuisibles et pensées qui nous fortifient etc. La chiropratique a compris ce principe il y a fort longtemps, et l’utilise pour accompagner les patients dans leur guérison. Alors oui, nous aidons le système nerveux à récupérer ses forces vitales, son « électricité », notamment au travers des ajustements vertébraux. Ces corrections stimulent notamment les propriocepteurs du corps, qui sont des récepteurs qui rendent constamment compte de nos positions dans l’espace, notre équilibre, nos tensions. En stimulant positivement notre proprioception grâce aux ajustements chiropratiques, nous corrigeons les impacts laissés par notre historique de traumas tout au long de la vie et nous augmentons notre capacité d’adaptation générale.
